Le BDSM, quand la douleur procure du plaisir

Il existe de nombreuses façons de faire grimper la température durant les rapports sexuels. Pour certaines personnes, les caresses, les mots doux ou plus crus suffisent pour les exciter. Pour d’autres, la douleur est l’ingrédient qui leur donne du plaisir sexuel et de l’excitation. Cette sensation de douleur va en effet activer les circuits neuronaux dans le cerveau. Ce qui procurera du désir et du plaisir chez la personne. Dans le cadre d’un rapport sexuel BDSM, les partenaires ont différents moyens à leur disposition pour s’infliger cette douleur. Petit tour d’horizon des différentes manières de pratiquer le sadomasochisme.

Quelques exemples de pratiques du BDSM

Pour provoquer la douleur, les partenaires peuvent recourir à diverses techniques. Cette douleur peut être physique, mais aussi mentale. Ainsi, les amants peuvent utiliser des violences verbales pour se procurer du plaisir. Divers types d’humiliation peuvent aussi être pratiqués. L’un des partenaires devient alors maître et l’autre son esclave. Différents accessoires sont utilisés. Il peut s’agir de cravaches, de menottes, de martinets, de chaînes, de masques, de sextoys, etc. Le maître peut alors bonder l’amant soumis et faire de lui tout qu’il souhaite.

Outre le bondage, la déshumanisation est une autre pratique courante du sexe sado maso. Ceci consiste à traiter le partenaire soumis comme un objet ou un animal. Il y a également l’humiliation publique. La personne soumise trouve du plaisir lorsqu’elle est mise dans une situation avilissante par l’autre partenaire. Pour cela, elle peut être offerte comme jouet sexuel lors d’une soirée…

Le masochisme concerne aussi bien les hommes que les femmes. Pour les hommes qui recherchent du plaisir dans la douleur, les pratiquants peuvent recourir au travestissement. On leur fait porter par exemple des sous-vêtements de femmes pour les ridiculiser et les rabaisser.

Il existe d’autres pratiques extrêmes, qui bien entendu, ne sont pas du tout recommandées, car dangereuses. C’est le cas des jeux d’asphyxie, et des pratiques impliquant des techniques médicales comme l’utilisation d’aiguilles, de sondes, etc. Ces dernières sont pratiquées par des personnes déjà expérimentées.

Dans tous les cas, il est important de définir avec votre partenaire, les limites à ne pas dépasser. En effet, le sexe sado maso se pratique entre adultes consentants et la communication est une notion importante dans la pratique du BDSM. L’idée est d’allier souffrance avec plaisir et non uniquement la souffrance. L’utilisation d’un « stopword » est également recommandé. Ce mot une fois prononcé, devra mettre fin à la pratique sexuelle en cours ou bien à la séance SM complète. Evitez d’utiliser un « non » ou « arrête » car un « non » n’est pas toujours synonyme d’arrêt, bien au contraire. Choisissez un mot peu commun comme « méduse » par exemple.

Où peut-on pratiquer le BDSM ?

Le sexe sado maso peut se pratiquer chez vous. Si vous souhaitez l’essayer, vous pouvez demander à votre partenaire de jouer le maître dominateur / la maitresse dominatrice. Puis, habillez-vous par exemple en soubrette. N’oubliez pas les accessoires. Sachez qu’il est tout à fait possible de faire du sexe sado maso soft. Le bondage pratiqué en douceur par exemple est une pratique sado maso douce. C’est une manière efficace de pimenter votre vie sexuelle. On peut très facilement commander des accessoires BDSM dans la plupart des sexshops, des kits pour débutants sont disponibles.

Il est également possible de rencontrer des adeptes de cette pratique sur les sites de rencontre spécialisés dans le SM tels que https://www.bdsmattitude.com. Sur ce dernier vous retrouverez une communauté francophone active de pratiquant(e)s du BDSM. En quelques clics, vous pourrez rencontre une femme soumise, une femme dominatrice ou même également un homme soumis ou un maitre dominateur. L’inscription est gratuite et l’utilisation complète du site se fait via un abonnement premium qui vous donne accès à de nombreuses fonctionnalités comme les messages illimités, la recherche de membres, un album privé de photos BDSM ou encore le tchat SM par webcam. C’est l’idéal lorsqu’on veut débuter dans le milieu du sadomasochisme.

On peut aussi se rendre dans une soirée libertine pour essayer cette pratique ou juste pour regarder les pratiquants. En général, ce type de soirée est très sélectif. Il faut par ailleurs se conformer aux différentes règles établies (règles vestimentaires, comportementales, etc.). Généralement ces lieux sont fréquentés par des personnes déjà expérimentées et il sera difficile de s’intégrer si on est timide ou bien débutant.

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